Le coronavirus pèse sur l'activité
La compagnie néerlandaise KLM, qui a fusionné avec Air France en 2004, a annoncé ce vendredi un important plan de suppressions d'emplois qui pourrait toucher jusqu'à 2 000 postes. Il s'agit pour l'entreprise de faire face à la crise du coronavirus. Dans un message adressé à ses équipes, le directeur général Pieter Elbers a annoncé que « dans les mois à venir, nous allons réduire de 1 500 à 2 000 emplois » les effectifs de KLM. Cela signifie que « dans les semaines et les mois à venir, nous aurons moins de collègues ». Ce sont les salariés à temps partiel qui seront concernés en premier lieu, ainsi que ceux qui approchent de la retraite ainsi que les départs naturels. C'est « ce qu'il convient de faire pour éviter d'autres mesures contraignantes », a expliqué le dirigeant.
Comme bon nombre d'autres compagnies aériennes, KLM souffre de la pandémie du coronavirus. Les pays ferment leurs frontières, les liaisons se réduisent drastiquement, les réservations chutent et les taux de remplissage atteignent des niveaux qui poussent les transporteurs à annuler purement et simplement de nombreux vols. KLM a annoncé une chute du nombre de ses vols de 20% au mois de mars, et de 30% en avril.
Comme bon nombre d'autres compagnies aériennes, KLM souffre de la pandémie du coronavirus. Les pays ferment leurs frontières, les liaisons se réduisent drastiquement, les réservations chutent et les taux de remplissage atteignent des niveaux qui poussent les transporteurs à annuler purement et simplement de nombreux vols. KLM a annoncé une chute du nombre de ses vols de 20% au mois de mars, et de 30% en avril.
Des pertes pouvant aller jusqu'à 113 milliards de dollars
Air France-KLM a estimé que l'épidémie allait coûter de 150 à 200 millions d'euros pour le mois d'avril. Il est possible que ce manque à gagner soit encore plus élevé dans les prochains mois si des mesures de confinement plus importantes sont décidées. Au-delà du seul cas du groupe franco-néerlandais, l’association internationale du transport aérien (IATA) a tiré la sonnette d'alarme il y a quelques jours, évoquant des pertes de chiffre d'affaires comprises entre 63 et 113 milliards de dollars.
Ces pertes concernent le transport des passagers, pas le fret qui n'est pas touché par les dispositifs de fermeture des frontières à l'heure actuelle. Le pire des scénarios établi par l'IATA prédit une perte de revenus de l'ordre de 19% pour les entreprises du secteur aérien. Soit l'équivalent des pertes enregistrées durant la crise financière de 2008.
Ces pertes concernent le transport des passagers, pas le fret qui n'est pas touché par les dispositifs de fermeture des frontières à l'heure actuelle. Le pire des scénarios établi par l'IATA prédit une perte de revenus de l'ordre de 19% pour les entreprises du secteur aérien. Soit l'équivalent des pertes enregistrées durant la crise financière de 2008.